Jar City
Pour moi la bonne surprise de la rentrée c'est ce film ! J'avais adoré le livre, je n'ai jamais imaginé qu'il y aurait un jour une adaptation. Et quelle adaptation !

Dès les premières images, on perd complètement ses repères. D'abord il y a cette langue qu'on n'a pas l'habitude d'entendre, ces personnages surprenants par leur physionomie et leurs attitudes, et ces paysages étranges dessinés par le froid. Tout cela était pour moi au delà de l'imagination. Une chose est sûre, je ne lirais plus jamais un roman de Arnuldur Indridason de la même manière. Et si j'avais depuis longtemps envie de visiter l'Islande, maintenant, je n'ai qu'une chose en tête : y aller !
D'un point de vue technique, en plus d'un montage hors du commun et d'un grain photographique très particulier j'ai admiré l'utilisation de la musique. Dans le cinéma actuel, cette dernière est souvent là comme un habillage, une tapisserie sonore qui vient à point nommé pour exacerber les émotions du spectateurs. Dans ce film, elle fait intégralement partie de l'histoire, passant sans arrêt d'une fonction narrative à une fonction illustrative. Difficile à expliquer comme ça... Le seul truc que je peux en dire c'est que j'ai littéralement a-do-ré !
Même en ayant lu la Cité des Jarres, j'ai eu l'impression de ne rien connaitre de l'intrigue. Sans doute parce que l'adaptation n'avait pas le "léché" que peuvent avoir toutes les adaptations de bouquins que j'ai vues jusque à présent. Dans Jar City , pas de complaisance, pas de romantisme mal placé, pas de condéscendance avec tel ou tel personnage, pas de mise en avant de l'acteur "tête d'affiche". Tout est livré brut de décoffrage, avec peu de pudeur quant aux scènes macabres. Ce n'est pas pour autant un film d'horreur ou qui joue sur la provocation. Juste un polar au rendu très réaliste rendant compte de ce que peut être une enquête pour meurtre dans ce qu'elle a de sinistre et de violent. Heureusement qu'il y a régulièrement des pointes d'humour qui viennent détendre l'atmosphère à laquelle il ne manque que le côté olfactif pour faire plus vrai.
Vous l'aurez compris, il faut avoir le coeur bien accroché pour voir ce film. Ou alors, une certaine capacité de discernement... Sinon, il reste le bouquin !

Dès les premières images, on perd complètement ses repères. D'abord il y a cette langue qu'on n'a pas l'habitude d'entendre, ces personnages surprenants par leur physionomie et leurs attitudes, et ces paysages étranges dessinés par le froid. Tout cela était pour moi au delà de l'imagination. Une chose est sûre, je ne lirais plus jamais un roman de Arnuldur Indridason de la même manière. Et si j'avais depuis longtemps envie de visiter l'Islande, maintenant, je n'ai qu'une chose en tête : y aller !
D'un point de vue technique, en plus d'un montage hors du commun et d'un grain photographique très particulier j'ai admiré l'utilisation de la musique. Dans le cinéma actuel, cette dernière est souvent là comme un habillage, une tapisserie sonore qui vient à point nommé pour exacerber les émotions du spectateurs. Dans ce film, elle fait intégralement partie de l'histoire, passant sans arrêt d'une fonction narrative à une fonction illustrative. Difficile à expliquer comme ça... Le seul truc que je peux en dire c'est que j'ai littéralement a-do-ré !
Même en ayant lu la Cité des Jarres, j'ai eu l'impression de ne rien connaitre de l'intrigue. Sans doute parce que l'adaptation n'avait pas le "léché" que peuvent avoir toutes les adaptations de bouquins que j'ai vues jusque à présent. Dans Jar City , pas de complaisance, pas de romantisme mal placé, pas de condéscendance avec tel ou tel personnage, pas de mise en avant de l'acteur "tête d'affiche". Tout est livré brut de décoffrage, avec peu de pudeur quant aux scènes macabres. Ce n'est pas pour autant un film d'horreur ou qui joue sur la provocation. Juste un polar au rendu très réaliste rendant compte de ce que peut être une enquête pour meurtre dans ce qu'elle a de sinistre et de violent. Heureusement qu'il y a régulièrement des pointes d'humour qui viennent détendre l'atmosphère à laquelle il ne manque que le côté olfactif pour faire plus vrai.
Vous l'aurez compris, il faut avoir le coeur bien accroché pour voir ce film. Ou alors, une certaine capacité de discernement... Sinon, il reste le bouquin !