L'Ami De Mon Père
Cet été, j’ai retrouvé Lélio. Et avec lui mon enfance haïtienne. Etrange de parler d’enfance haïtienne alors que je ne suis jamais allée sur cette petite île des Caraïbes. Mais gràce à Lélio, Haïti a toujours été dans mon cœur.Malgré ce que j’en sais de sa situation économique et politique, je ne peux m’empêcher de l’imaginer comme étant un pays merveilleux. Et il suffit juste de se laisser bercer par le rythme d’un kompa ou de savourer sa littérature pour en ressentir toutes les merveilles.

Cet été, j’ai retrouvé Lélio. Et avec lui mes souvenirs d’enfance. Les conversations politiques à n’en plus finir qu’il avait avec mon père. Les récits d’un ailleurs où il fallait se battre ou fuir pour pouvoir survivre. Cela faisait écho à notre propre histoire familiale. C’était sans doute pour moi le début d’une conscience politique.
Cet été, j’ai retrouvé Lélio. Je ne l’avais pas vu depuis mes dix ans. Depuis ma vie d’avant où je suis passé du statut d’enfant de couple à celui d’enfant de divorcés. Je me souviens dans les détails de sa belle maison à flanc de coteaux où j’allais encore parfois les samedis après-midi, quand c’était le « week-end papa ». Une maison unique qui m’a fait aimer l’architecture à jamais.
Cet été, j’ai retrouvé Lélio et je lui ai raconté comment ma vie a été marquée par tous ces petits bouts d’histoire liés à lui. La petite fille que j’étais alors regardait le monde en silence pour mieux essayer de le comprendre et de le faire sien. Et Lélio, sans le savoir, m’a aidé à grandir et à dessiner ma vie d’adulte. Ma vie de femme aussi.
Cet été, j’ai retrouvé Lélio. Ou plutôt devrais-je dire, j’ai redécouvert Lélio. Car de sa vie actuelle je ne savais rien. Il m’a ouvert la porte de son univers de poésie, de peinture, d’écriture. Et celle du passé à la fois confus et clair de l’enfant que j’étais. Cette après-midi là en sa compagnie m’a permis de sécher les larmes trop longtemps versées sur ceux disparus bien trop tôt.
Dans quelques jours, je vais revoir Lélio. Il fait à nouveau partie de ma vie. De cette famille que je me suis construite au fur et à mesure des années. Pas celle qu'on dit du sang. Celle du cœur...

Cet été, j’ai retrouvé Lélio. Et avec lui mes souvenirs d’enfance. Les conversations politiques à n’en plus finir qu’il avait avec mon père. Les récits d’un ailleurs où il fallait se battre ou fuir pour pouvoir survivre. Cela faisait écho à notre propre histoire familiale. C’était sans doute pour moi le début d’une conscience politique.
Cet été, j’ai retrouvé Lélio. Je ne l’avais pas vu depuis mes dix ans. Depuis ma vie d’avant où je suis passé du statut d’enfant de couple à celui d’enfant de divorcés. Je me souviens dans les détails de sa belle maison à flanc de coteaux où j’allais encore parfois les samedis après-midi, quand c’était le « week-end papa ». Une maison unique qui m’a fait aimer l’architecture à jamais.
Cet été, j’ai retrouvé Lélio et je lui ai raconté comment ma vie a été marquée par tous ces petits bouts d’histoire liés à lui. La petite fille que j’étais alors regardait le monde en silence pour mieux essayer de le comprendre et de le faire sien. Et Lélio, sans le savoir, m’a aidé à grandir et à dessiner ma vie d’adulte. Ma vie de femme aussi.
Cet été, j’ai retrouvé Lélio. Ou plutôt devrais-je dire, j’ai redécouvert Lélio. Car de sa vie actuelle je ne savais rien. Il m’a ouvert la porte de son univers de poésie, de peinture, d’écriture. Et celle du passé à la fois confus et clair de l’enfant que j’étais. Cette après-midi là en sa compagnie m’a permis de sécher les larmes trop longtemps versées sur ceux disparus bien trop tôt.
Dans quelques jours, je vais revoir Lélio. Il fait à nouveau partie de ma vie. De cette famille que je me suis construite au fur et à mesure des années. Pas celle qu'on dit du sang. Celle du cœur...