Lamentable, Je Sais...
... mais c'est pas ma faute !
Il y a quelques jours, 4. disait avoir honte parce qu'elle avait vu un épisode de "La Petite Maison Dans La Prairie". Du coup, je me suis précipitée sur mon écran pour revoir cette série que j'ai du visionner dans son intégralité au moins quinze fois aux fils des rediffusions.
Non, non, non, je ne voulais pas satisfaire une sorte de fétichisme... mais j'avais là l'occasion de tenter une expérience inédite : résister à un épisode entier sans pleurer ! Car oui, je n'ai jamais pu regarder aucunes des aventures des Ingalls sans pleurer à un moment ou à un autre comme une madeleine.
Je me plante donc devant la petite chaine qui monte, prête à analyser les mécanismes machiavéliques d'Hollywood pour comprendre ce qui me faisait chialer au temps jadis.
Je vous situe la scène :
Charles vient d'achever de construire la fameuse petite maison et doit acheter des boeufs et de quoi nourrir sa petite famille. Evidemment, ça ne se passe pas facilement car il n'a pas un kopek. Il est obligé de trouver plusieurs boulots - de travailler plus pour gagner plus comme diraient certains -. Et forcément, il s'épuise et devient ronchon. Pour se détendre, il amène sa famille pique-niquer. Tout va pour le mieux au pays de Candy Laura quand Charles, ô sombre idiot, monte à un arbre pour récupérer un cerf-volant. Et paf le chien, il tombe de l'arbre et se blesse à tel point qu'il doit rester au lit pendant que sa pauvre femme Caro - pour les intimes - doit se taper tout le boulot.
Bref, un méchant maquignon qui avait monnayé une paire de boeufs contre du boulot d'esclave vient récupérer les bestioles empêchant là le labourage et la future récolte.
Charles, ça le fout en rogne. Tel Jesus ressuscitant, il se lève péniblement du lit, s'habille tout aussi péniblement et se rend clopin clopant au village. Il veut terminer son boulot - ranger des centaines de sacs de grains - pour récupérer ses bovins coûte que coûte. Evidemment, il a trop mal et après une cascade extraordinaire s'écroule comme une merde sur le sol. Laura et Marie qui avaient suivi leur père de loin, entreprennent de ranger les sacs qui sont trois fois plus gros qu'elles. Et là, les hommes du village, alertés par le docteur se pointent tous pour finir le boulot.
Tadaaaaaaaaaaaam : c'est justement à cet instant que j'ai senti que je commençais à hoqueter comme une bécasse et que les vannes se sont ouvertes comme si je venais de perdre tous mes proches dans une catastrophe écologique. J'avais beau me dire :"t'es trop bête ma pauv'fille", j'ai reniflé comme ça jusqu'au générique de fin.
Et bien sûr, je n'ai pas réussi à savoir pourquoi. Je sens que ça va me coûter encore de nombreuses années d'analyse cette histoire ! Et peut-être même une lettre au CSA pour faire interdire ces images insupportables !!!
Il y a quelques jours, 4. disait avoir honte parce qu'elle avait vu un épisode de "La Petite Maison Dans La Prairie". Du coup, je me suis précipitée sur mon écran pour revoir cette série que j'ai du visionner dans son intégralité au moins quinze fois aux fils des rediffusions.
Non, non, non, je ne voulais pas satisfaire une sorte de fétichisme... mais j'avais là l'occasion de tenter une expérience inédite : résister à un épisode entier sans pleurer ! Car oui, je n'ai jamais pu regarder aucunes des aventures des Ingalls sans pleurer à un moment ou à un autre comme une madeleine.
Je me plante donc devant la petite chaine qui monte, prête à analyser les mécanismes machiavéliques d'Hollywood pour comprendre ce qui me faisait chialer au temps jadis.
Je vous situe la scène :
Charles vient d'achever de construire la fameuse petite maison et doit acheter des boeufs et de quoi nourrir sa petite famille. Evidemment, ça ne se passe pas facilement car il n'a pas un kopek. Il est obligé de trouver plusieurs boulots - de travailler plus pour gagner plus comme diraient certains -. Et forcément, il s'épuise et devient ronchon. Pour se détendre, il amène sa famille pique-niquer. Tout va pour le mieux au pays de Candy Laura quand Charles, ô sombre idiot, monte à un arbre pour récupérer un cerf-volant. Et paf le chien, il tombe de l'arbre et se blesse à tel point qu'il doit rester au lit pendant que sa pauvre femme Caro - pour les intimes - doit se taper tout le boulot.
Bref, un méchant maquignon qui avait monnayé une paire de boeufs contre du boulot d'esclave vient récupérer les bestioles empêchant là le labourage et la future récolte.
Charles, ça le fout en rogne. Tel Jesus ressuscitant, il se lève péniblement du lit, s'habille tout aussi péniblement et se rend clopin clopant au village. Il veut terminer son boulot - ranger des centaines de sacs de grains - pour récupérer ses bovins coûte que coûte. Evidemment, il a trop mal et après une cascade extraordinaire s'écroule comme une merde sur le sol. Laura et Marie qui avaient suivi leur père de loin, entreprennent de ranger les sacs qui sont trois fois plus gros qu'elles. Et là, les hommes du village, alertés par le docteur se pointent tous pour finir le boulot.
Tadaaaaaaaaaaaam : c'est justement à cet instant que j'ai senti que je commençais à hoqueter comme une bécasse et que les vannes se sont ouvertes comme si je venais de perdre tous mes proches dans une catastrophe écologique. J'avais beau me dire :"t'es trop bête ma pauv'fille", j'ai reniflé comme ça jusqu'au générique de fin.
Et bien sûr, je n'ai pas réussi à savoir pourquoi. Je sens que ça va me coûter encore de nombreuses années d'analyse cette histoire ! Et peut-être même une lettre au CSA pour faire interdire ces images insupportables !!!
PS : hier 4. disait continuer son voyage dans la honte télévisuelle en regardant le Prince de Bel Air.
Alors là, je dis non ! J'adore cette série !
Madi, fan inconditionnelle de Will Smith
Alors là, je dis non ! J'adore cette série !
Madi, fan inconditionnelle de Will Smith